Le numéro d’automne de cette magnifique revue vient tout juste de sortir. J’utilise, à dessein, l’adjectif magnifique, car XXI constitue toujours un plaisir pour les yeux. La qualité de la mise en page et la beauté des illustrations servent les textes. Je donne une mention spéciale pour quatre articles. D’une part, Les guetteurs du climat et Marseille en friches, aux lignes simples qui visent un certain symbolisme, plus particulièrement dans l’article consacré à Marseille. D’autre part, La « sorcière » des Vosges et L’Hôtel de la forêt rouge. Le réalisme du premier est tout relatif, car il tend vers l’allégorie. Le second se veut figuratif avec une dominante de rouge et d’ocre qui marque le regard.
Le visuel de ce numéro permet de mieux pénétrer dans la richesse et la diversité des articles proposés : le lecteur passe des contrées froides de l’Arctique aux Chaleurs de la corne de l’Afrique en passant par la Chine ou les Vosges. Les destins humains se croisent, certains heureux, d’autres dramatiques ; tous sont riches.
Cette revue reste égale à elle même : c’est un véritable plaisir de butiner d’article en article.