Le salon de la photo de Paris est devenu un rendez-vous attendu par beaucoup. Certains sont même prêts à faire une longue distance pour venir à cet événement. Comme de multiples amateurs de photographie, je suis donc passé ce samedi 12 novembre au matin dans les allées du salon qui se déploie, désormais, sur deux niveaux laissant plus de place dans les allées.
Le matériel photo et les accessoires se trouvent très majoritairement au premier étage tandis que le rez-de-chaussée est occupé par les services tels les voyages photo et les formations ainsi que les éditeurs de livres et les imprimeurs.
Plusieurs sites se sont déjà fait l’écho de cet événement. Pour ne pas aborder les mêmes points qu’eux, je vous propose de prendre des chemins de traverse en découvrant des fabricants d’accessoires peu connus.
Des sacs variés et adaptés à chaque usage
Commençons par les sacs photo. À côté des grands classiques constitués par Crumpler, LowePro, Manfrotto ou TnB ; on pouvait trouver des petites marques moins répandues, mais dignes d’intérêt. En premier lieu, je vous présente une découverte : la marque Ona. Ce fabricant américain propose des sacs tout en cuir ou mêlants ce dernier à la toile enduite.
Ces produits ciblent un public urbain qui ne souhaite pas utiliser un sac qui ne soit pas trop typé. De fait, leurs sacs à dos tout comme leurs gibecières sont élégants et peuvent contenir, tout à la fois, un matériel photo et d’autres objets suivant les usages tels qu’un livre ou un petit ordinateur.
Dans la même veine, nous trouvons Sirui qui propose, également, des gibecières.
Certains modèles, comme le montre la photo, offrent une belle contenance. Ceux-ci risquent de peser lourd sur l’épaule à la fin de la journée. Nous retrouverons cette marque plus loin lorsque je vous présenterai les pieds photo. Enfin, Fstop propose de nombreux sacs à dos dédiés à l’aventure dans des coloris très divers.
Leur présentation semble garantir un usage dans les milieux les plus difficiles en assurant une très bonne qualité de portage.
Avant de quitter le monde de la bagagerie, je n’oublie pas Carry Speed qui a développé une série de courroies pour porter son matériel le plus confortablement tout en offrant une prise en main du boîtier très rapide pour ne pas manquer un seul cliché.
Des rotules et des pieds, …
Je fais une petite entorse à ma présentation pour m’arrêter à une marque connue de beaucoup de photographes : Novoflex. Cependant, il est bon de voir la diversité des rotules proposées par ce fabricant ainsi que le système développé pour la photographie panoramique.
De son côté, Siriu, déjà abordé du côté des fourre-tout, propose de sortir de la monotonie avec des trépieds et monopodes proposés en rouge et bleu en plus du noir habituel.
Ces supports visent le haut de gamme. Par exemple, le monopode à gauche de la photo est annoncé au prix officiel de 238 €.
Enfin, Induro propose une belle gamme de rotules, notamment du côté des rotules balles.
mais aussi des flash
Terminons par les éclairages avec la marque Godox qui présente une gamme très complète comprenant des éclairages de studio ainsi que des flashs pour boîtier allant du modèle compact à celui doté d’une alimentation séparée et compatible avec plusieurs têtes différentes sans oublier les flashs dédiés à la macrophotographie.
Un dernier coup d’oeil
Je vous l’avais annoncé. Je me suis concentré sur des productions souvent ignorées du plus grand nombre. Je souhaite évoquer, cependant, trois produits majeurs que vous pourrez voir ce dimanche 13 ou ce lundi 14 si vous me lisez d’ici là.
Le premier est le nouveau reflex Nikon D5600 pour amateurs. C’est une version connectée de son prédécesseur, le D5500. Il conserve le même capteur et la même gestion de l’autofocus et de l’exposition. J’ai apprécié sa prise en main et son viseur est correct même si un plus grand recul de la pupille eut été souhaitable pour embrasser tout le champ photographique d’un seul regard.
Le second appareil est l’Olympus OM-D EM-1 MKII qui fait sa première apparition publique. Il reste très compact tout en offrant une ergonomie très adaptée à un usage pro ou amateur passionné avec une très bonne prise en main et des molettes et bouton qui tombent sous les doigts. Le viseur, numérique bien sûr, est confortable. Le boîtier a l’air très prometteur.
Dernier appareil, le Canon EOS M5. C’est le premier hybride de la marque doté d’un viseur. Le boîtier est aussi petit que ses concurrents chez Panasonic ou Olympus. Si la marque étoffe sa proposition en objectifs dédiés, il pourrait avoir un grand succès. Bien entendu, il reste compatible avec les autres objectifs de la gamme EOS grâce à un adaptateur; cependant, la compacité du boîtier souffre de l’association avec des objectifs assez encombrants.
Ici s’achève cette petite visite qui, j’espère, vous a fait découvrir des produits méconnus.
Mots-clefs : photographie, salon